L’infection par le papillomavirus humain est souvent asymptomatique, ce qui signifie que la plupart des personnes infectées ne savent même pas qu’elles portent le virus.

Au cours de leur vie, 80% des hommes et des femmes y seront exposés.

↪️ Phase d’infection : Le HPV est contracté par simple contact cutané ou muqueux. Il peut rester silencieux sans aucun signe visible. Dans la majorité des cas, le système immunitaire élimine le HPV en un à deux ans. Cependant, dans environ 10 % des cas, le virus persiste et dégénère en lésions précancéreuses. 

↪️ Développement de lésions précancéreuses : Si le virus persiste, il peut entraîner des modifications cellulaires dans les tissus infectés, notamment au niveau du col de l’utérus, du pharynx ou des organes génitaux. Asymptomatiques, ces lésions s’installent sans aucun signe d’alerte. 

↪️ Évolution vers un cancer : Sans détection ni traitement, ces lésions peuvent évoluer en cancer. Le délai entre l’infection initiale et le développement d’un cancer peut varier entre 10 et 15 ans. 

L’efficacité du vaccin est optimale lorsqu’il est administré, entre 11 et 14 ans car c’est chez les plus jeunes que la vaccination renforce le mieux l’immunité. Il déclenche une réponse immunitaire optimale AVANT toute exposition au virus.

La vaccination dès le collège offre aux adolescents un « bouclier immunitaire » puissant, réduisant considérablement le risque de futurs cancers.

Des campagnes de vaccination contre le HPV sont mises en place dans de nombreux pays, depuis plus de 15 ans.

Plus de 300 millions de doses ont été administrées dans le monde au cours des dix dernières années. 

Dans les pays où la vaccination est bien implantée, le nombre de lésions précancéreuses a fortement diminué, empêchant ainsi l’évolution vers des cancers invasifs et sauvant de nombreuses vies.

Une récente étude menée en Écosse a démontré qu’aucun cas de cancer du col invasif n’a été constaté chez les femmes vaccinées à l’âge de 12 ou 13 ans, quel que soit le nombre de doses reçues.