Qualité de l'air intérieur

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Nous passons près de 80 % de notre temps dans des environnements clos : maison, appartement, établissement scolaire, crèche, lieu de travail, magasin, transports, etc… L’air que nous y respirons n’est pas toujours de bonne qualité et l’améliorer peut nous permettre de prévenir certaines maladies, et de diminuer les symptômes dans d’autres cas.

14 octobre : Journée nationale de la qualité de l’air intérieur

Le 14 octobre 2024, est la Journée nationale de la qualité de l’air intérieur et c’est pour l’Agence Régionale de Santé de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy l’occasion de :

  •  faire un point sur les polluants, les symptômes et maladies qui découlent d’une mauvaise qualité de l’air intérieur ; 
  • et de rappeler quelques gestes simples pour améliorer la qualité de l’air intérieur et ainsi avoir une meilleure qualité de vie.

 

Les polluants de l’air intérieur :

On distingue trois groupes de polluants :

  • Polluants chimiques : Dans ce groupe de polluants, on retrouve les composés organiques volatils (COV) émis par les meubles faits en bois compressé ou les canapés en tissu par exemple. 
  • Polluants dits "physiques" : il s’agit des particules fines et ultrafines provenant de l’extérieur lorsque l’on ouvre la fenêtre, de l’amiante présente dans les dalles de sol ou les plafonds, et du plomb provenant principalement des peintures.
  • Enfin, les contaminants biologiques : ils sont également émis dans les lieux de vie. Il s’agit des moisissures, des acariens, des poils d’animaux, des virus et des bactéries.

 

Les symptômes et maladies liés à la pollution de l’air intérieur

À court terme, l’exposition aux polluants peut provoquer des irritations des yeux, des picotements dans le nez, la sensation de gorge qui gratte, des démangeaisons ou une gêne respiratoire.

À long terme, la pollution de l’air intérieur peut aggraver ou entraîner le développement de diverses maladies, telles que l’asthme, l’eczéma, des allergies respiratoires et des cancers.
 

Les effets dépendent de :

  1. La nature du polluant et de la taille des particules
  2. De nos caractéristiques et de notre mode de vie (âge, antécédents familiaux, sexe, tabagisme)
  3. De l’état de santé de chacun
  4. De la durée d’exposition et de la dose inhalée.

 

10 gestes simples pour une bonne qualité de l’air intérieur :

  • 💨 Aérer les pièces au moins 2 fois par jour pendant 10 minutes
  • Ne pas obstruer les grilles/bouches d’aération (entrée et sortie d’air) et les nettoyer régulièrement
  • 👕 Étendre le linge à l’extérieur si possible, ou dans une pièce bien aérée
  • Ventiler pendant et/ou après les activités qui produisissent beaucoup d’humidité (douche, cuisson, lessive, etc…) 🪟
  • Toutes les semaines faire le ménage avec des produits labélisés et faire la chasse aux acariens (draps, oreillers, rideaux, peluche, etc.) 🧹
  • Respecter les doses d’utilisation des produits d’entretien, d’hygiène et de bricolage conseillées sur l’étiquette et bien aérer les pièces lors de l’utilisation de ces produits.
  • Si des moisissures apparaissent, nettoyer rapidement les surfaces contaminées (avec du vinaigre blanc)
  • 🪑 Lors du choix des meubles et d’autres produits d’ameublement d’intérieur, prendre en compte l’étiquette d’émission de composés organiques volatiles et aérer davantage suite à leur installation
  • Éviter l’utilisation de diffuseurs (parfums, huiles essentielles), d’encens et de bougies dans les pièces fermées
  • Ne pas fumer à l’intérieur même avec les fenêtres ouvertes 🚭