Eaux de baignade artificielle

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Une baignade est dite artificielle lorsque l'eau utilisée est confinée dans une structure spécialement aménagée (par exemple un bassin, une retenue ou un barrage), et qu'elle n'est pas directement en continuité avec les eaux de surface ou les nappes souterraines.

Depuis avril 2019, les baignades artificielles font l'objet d'une réglementation spécifique, plus contraignante que celle des baignades naturelles. Celle-ci impose notamment :

  • une surveillance renforcée de la qualité de l'eau, ciblant en particulier certains germes liés à la contamination interhumaine (comme Pseudomonas aeruginosa et les staphylocoques pathogènes) ;

  • le respect de conditions strictes d'hygiène des baigneurs et de renouvellement de l'eau ;

  • une limitation de la fréquentation instantanée, avec un volume minimal de 10 m3 d'eau disponible par baigneur.

 

La réglementation distingue deux grands types de baignades artificielles

  • Les systèmes ouverts, alimentés uniquement par de l'eau neuve non recyclée ;

  • Les systèmes fermés, où l'alimentation en eau est assurée partiellement ou totalement par recyclage.

 

L'ARS est responsable du contrôle sanitaire de ces installations. Celui-ci concerne à la fois l'eau de baignade et, le cas échéant, l'eau de remplissage. Contrairement aux baignades naturelles, les baignades artificielles ne donnent pas lieu à un classement sanitaire. Toutefois, leur ouverture reste soumise à déclaration préalable auprès de l'ARS et à la réalisation d'une étude de profil de baignade.
 

• À ce jour, aucune baignade artificielle n'est déclarée en Guadeloupe.

Les principaux textes applicables sont :