
En Guadeloupe, comme ailleurs, le don d’organes sauve des vies. Pourtant, 2 personnes sur 3 n’en ont jamais parlé à leurs proches. Et sans discussion préalable, une famille sur deux s’oppose encore au don après un décès.
⚠️ Une urgence vitale en Guadeloupe
- 200 personnes sont en attente de greffe, dont la majorité pour un rein.
- La maladie rénale chronique est 2 fois plus fréquente aux Antilles-Guyane que dans l’Hexagone.
- En 2024, 33 greffes rénales ont été réalisées au CHU de Guadeloupe.
En France, 2 à 3 personnes décèdent chaque jour, faute d’un greffon disponible.
💬 Parlez-en, ça change tout
Que dit la loi ? En France, nous sommes tous présumés donneurs, sauf si nous avons exprimé un refus.
Mais le meilleur moyen de respecter votre choix, c’est d’en parler clairement à vos proches.
En cas de refus, vous pouvez vous inscrire sur le registre national des refus.
🗣️ Une simple conversation peut sauver jusqu’à 7 vies.
Le saviez-vous ?
✅ Tout le monde peut être donneur :
- Il n’y a pas de limite d’âge.
- Même malade ou sous traitement, vos organes peuvent être viables.
On peut aussi donner un rein de son vivant, à un proche compatible.
❌ Stop aux idées reçues :
- Le don est encadré par la loi, dans le respect total du corps et des rites funéraires.
- Le don ne sert pas à la recherche, mais à sauver des vies.
- Le don est gratuit, anonyme et très strictement encadré
Plus d’infos sur dondorganes.fr
Informer sur ses volontés, c’est donner la chance à une vie de continuer.
Ce que vous pouvez faire aujourd’hui
> Parlez-en avec vos proches
> Si vous êtes opposé, inscrivez-vous sur le registre national des refus
> Informez-vous sur www.dondorganes.fr
> Diffusez le message autour de vous :
🫂 Tous donneurs, tous receveurs
Que l’on soit pour ou contre, l’essentiel est d’avoir exprimé sa volonté.
