Prévention des cancers par la vaccination HPV

Article

80% des femmes et des hommes sont exposés au cours de leur vie aux virus HPV, ou papillomavirus humains. Les HPV identifiés comme étant les plus à risque causent chaque année près de 6 400 cancers. Grâce à la vaccination, recommandée dès 11 ans, nous pouvons prévenir jusqu’à 90% des infections par HPV à l’origine de ces maladies graves.

✍🏽 SIGNATURE DE CONVENTIONS ENTRE L’ARS, LE RECTORAT, LA CGSS ET LES CENTRES DE VACCINATION

La rentrée 2023-2024 a été marquée par le lancement d’une campagne nationale de vaccination qui sera désormais proposée à l’ensemble des élèves de 5e. Un courrier d’information, accompagné d’un formulaire d’autorisation destiné aux 2 parents, a été distribué par l’Académie dans les collèges d’enseignement publics et privés sous contrat avec l’Education Nationale. Proposer la vaccination au collège, sous réserve de cet accord parental écrit indispensable, c’est permettre à chaque enfant d’accéder gratuitement à ce vaccin et de bénéficier de la protection contre des lésions précancéreuses et/ou des cancers liés aux HPV à l’âge adulte.

Organisée par le ministère de la Santé et de la Prévention et par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, en lien avec les Agences Régionales de Santé (ARS), les Rectorats, l’Assurance Maladie, la campagne se déroule directement dans les collèges qui accueilleront les équipes mobiles issues notamment des centres de vaccination. Composées de professionnels qualifiés et équipés, ils seront en charge de la vaccination des collégiens de 5ème autorisés par leurs parents. Deux doses espacées de 6 mois sont nécessaires pour la protection optimale contre les HPV.

Madame Christine GANGLOFF-ZIEGLER Rectrice de région académique, Monsieur Laurent LEGENDART, Directeur Général de l’ARS, Monsieur Jean VERON, Directeur de la CGSS et Mesdames et Messieurs les directrices et directeurs des établissements hospitaliers accueillant les centres de vaccination ont ainsi signé plusieurs conventions dans le cadre de la mise en place de cette campagne dans les collèges.

 

PAPILLOMAVIRUS HUMAINS : DE QUOI PARLE-T-ON ?

Les papillomavirus humains, aussi appelés HPV qui signifie « Human Papilloma Virus » en anglais, sont très contagieux. Près de 200 types de HPV ont été identifiés. Parmi eux, 12¹ ont été définis comme étant à haut risque ou potentiellement oncogènes, tandis que d’autres à moindre risque oncogénique sont responsables de verrues génitales (aussi appelées condylomes).

Si la plupart des infections HPV disparaissent spontanément (90 % dans les 2 ans), une petite proportion peut persister et évoluer en maladie. Lorsqu’elles impliquent certains HPV à haut risque (principalement les types 16 et 18), elles peuvent engendrer des lésionsprécancéreuses et cancéreuses.

¹ https://www.e-cancer.fr/Expertises-et-publications/Catalogue-des-publications/Papillomavirus-et-cancer 
 

LÉSIONS PRÉCANCEREUSES ET CANCERS : LES CHIFFRES-CLÉS

6400 : c'est le nombre de nouveaux cas de cancers causés chaque année par le papillomavirus humains.
100 000 : C'est le nombre de personnes (hommes et femmes) qui sont touchés chaque année par des verrues ana-génitales, conséquence des virus HPV 

 

 

LES HPV, DES VIRUS HAUTEMENT TRANSMISSIBLES

Les HPV peuvent se transmettre par simple contact au niveau des parties génitales (muqueuses, peau), le plus souvent lors de rapports sexuels. Ils représentent la cause d’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente.
Le préservatif, qui est le meilleur moyen de protection contre les infections sexuellement transmissibles, ne protège que partiellement contre les HPV car il ne couvre pas l’ensemble des muqueuses ou de la peau.

Aussi, vacciner les enfants et adolescents dès 11 ans permet de garantir une protection proche de 100% des virus inclus dans le vaccin et des cancers correspondants. Cette protection sera moindre si la vaccination est effectuée à l’âge adulte, car, en cas de contamination préalable, la vaccination n’arrête pas un processus cancéreux qui a déjà commencé.

 

TOUT COMPRENDRE SUR LA VACCINATION CONTRE LES HPV

SE PROTÉGER ET PROTÉGER LES AUTRES GRÂCE À LA VACCINATION

La vaccination est un moyen de prévention efficace pour lutter contre de nombreuses maladies infectieuses.
Se vacciner, c’est se protéger, mais aussi protéger les autres et en particulier les plus fragiles.

En provoquant une réponse immunitaire spécifique, le vaccin évite une éventuelle contamination future.
La vaccination permet de combattre et d’éliminer des maladies infectieuses potentiellement mortelles. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’entre 3,5 et 5 millions de décès par an dans le monde sont évités grâce à elle.

UN MOYEN EFFICACE DE PROTÉGER LES ENFANTS CONTRE LES RISQUES LIÉS AUX HPV

Plus de 100 millions d’enfants et d’adolescents ont été vaccinés contre les HPV dans près de 80 pays. En 2018, tous les pays d’Europe ont introduit la vaccination contre les HPV dans leurs programmes nationaux.
En France, depuis plus de 10 ans, ce sont plus de 6 millions de doses qui ont été prescrites et plus de 300 millions dans le monde.

Recommandée aux filles et aux garçons dès 11 ans, la vaccination permet de prévenir jusqu’à 90 % des infections par HPV à l’origine des cancers. Elle est aussi un moyen de lutter contre certains cancers pour lesquels il n’existe pas de dépistage. En effet, si le cancer du col de l’utérus bénéficie d’un programme de dépistage, ce n’est pas le cas pour les lésions précancéreuses et/ou les cancers de la vulve, du vagin, de l’anus et du pénis.

Par ailleurs, cette vaccination permet de réduire les inégalités hommes/femmes en matière de prévention en santé en permettant aux garçons de participer à la baisse globale de la transmission des virus HPV.

 

UNE VACCINATION QUI A FAIT LA PREUVE DE SON EFFICACITÉ...

L’efficacité de la vaccination contre les HPV est observée dans les pays où le taux de couverture vaccinale est élevé. Ainsi, la première observation d’une association entre vaccination et réduction du risque de cancer du col de l’utérus² a été publiée à partir du registre de cancers suédois en 2020.

Dans ce pays, sur la période 2006-2017, plus d’1,6 million de jeunes filles et femmes âgées de 10 à 30 ans ont été suivies. Par rapport aux femmes non vaccinées contre HPV, le risque de cancer invasif du col de l’utérus est inférieur chez les jeunes femmes vaccinées (avec au moins une dose de vaccin HPV), avec une réduction plus marquée chez celles vaccinées avant l’âge de 17 ans.

Toujours en Suède, l’observation des cancers survenus chez les femmes âgées de 10 à 30 ans a permis de mettre en évidence un risque de cancer invasif du col de l’utérus inférieur chez les jeunes femmes ayant reçu a minima une dose de vaccin quadrivalent (Gardasil) contre les HPV.

Dans ce même pays, où la couverture vaccinale atteint 83%³ en 2022, une réduction des lésions précancéreuses de 75 % a été observée chez les jeunes filles vaccinées avec un schéma vaccinal complet avant l’âge de 17 ans en comparaison aux autres jeunes femmes.

Par ailleurs, en Australie où la recommandation de vacciner les filles date de 2007 et celle des garçons de 2013, la couverture vaccinale d’au moins 80 % a permis une réduction de plus de 77 % des génotypes (type de HPV) responsables de 75 % des cancers du col de l’utérus, et une diminution de plus de 50% de l’incidence des lésions précancéreuses cervicales de haut grade chez les jeunes femmes de moins de 20 ans. Dans ce pays, le succès de la campagne de vaccination, associée au dépistage, ouvre la perspective d’une élimination du cancer du col de l’utérus d’ici une quinzaine d’années.

L’ensemble des données confirment l’efficacité d’une vaccination, pour prévenir les lésions précancéreuses et cancéreuses.

² https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32997908/ 
³ https://immunizationdata.who.int/pages/coverage/hpv.html?CODE=SWE&ANTIGEN=PRHPVC_F&YEAR= 

 

... ET DE SA SÛRETÉ

La vaccination en général soulève souvent des questions de la part des parents. La vaccination contre les HPV ne fait pas exception à ces interrogations.

La surveillance mise en place aux niveaux international et national, comme c’est le cas pour l’ensemble des vaccins, ainsi que les résultats d’études spécifiques ont confirmé le profil de sécurité rassurant de vaccin, reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En France, c’est l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qui a mis en place cette surveillance renforcée des vaccins contre les infections par HPV depuis leur commercialisation, au moyen d’une enquête nationale de pharmacovigilance surveillant en temps réel la sécurité d’emploi du vaccin Gardasil 9.

 

UNE SURVEILLANCE CONTINUE DES PROTENTIELS EFFETS INDÉSIRABLES

L'ANSM renforce son dispositif de pharmacovigilance pour la vaccination au collège, assurant une surveillance stricte des effets indésirables post-vaccination. Les réactions, généralement de courte durée et de légère intensité, incluent des manifestations au site d'injection et des céphalées. D'autres effets tels que vertiges, troubles gastro-intestinaux, fièvre, et fatigue peuvent également se produire rapidement, mais sont temporaires. Les CRPV restent mobilisés pour recueillir et analyser les déclarations d'événements indésirables via le portail des signalements. Il est crucial de noter que les personnes ayant déjà présenté une hypersensibilité à Gardasil 9 ne devraient pas recevoir le vaccin.

 

EN FRANCE, UNE COUVERTURE VACCINALE ENCORE TRÈS INSUFFISANTE

Alors que la vaccination contre les papillomavirus permet d’éviter jusque 90 % des infections à l’origine des cancers HPV induits, la couverture vaccinale chez les filles n’est que de 41,5 %⁴. Chez les jeunes garçons, pour lesquels la vaccination n’est effective quedepuis deux ans, elle est de 8,5 %⁵ pour un schéma complet.

Si la couverture vaccinale des jeunes filles poursuit son augmentation (+ 4,1 points par rapport à 2021 pour le schéma complet), elle reste bien en deçà de l’objectif de 80 %, à horizon 2030, fixé dans la stratégie décennale de lutte contre les cancers. Pourtant cette vaccination, sûre et efficace, permet de protéger les enfants pour qu’à l’âge adulte ils ne développent pas de lésions précancéreuses et de cancers liés aux infections HPV.

⁴ Couverture vaccinale des jeunes filles en 2022. Schéma complet à 16 ans. Chiffres SPF, avril 2023.
⁵ Couverture vaccinale des jeunes garçons en 2022. Schéma complet à 16 ans. Chiffres SPF, avril 2023.
 

DE FORTES DISPARITÉS DE COUVERTURE VACCINALE ENTRE LES RÉGIONS ET LES MILIEUX SOCIAUX

La couverture vaccinale diffère selon les régions et connaît des écarts importants. Pour les jeunes filles (schéma complet à 16 ans), la couverture vaccinale la plus élevée s’observe en Bretagne avec 53,3 % ; la couverture la plus faible s’observe en Martinique avec 12,1 %.

Pour les jeunes garçons, ce sont les Pays de la Loire qui présentent la couverture vaccinale la plus importante (schéma complet à 16 ans) de 12,6 % alors que les territoires ultramarins, la Guadeloupe (1,3%), la Guyane (1,7%), la Martinique (1,2%) et La Réunion (1,2%) enregistrent les taux de couverture les plus faibles.

Une étude publiée en 2019 par Santé publique France a également mis en évidence les inégalités sociales liées à la vaccination HPV⁶.

Tout l’enjeu de la vaccination gratuite dans les collèges proposés à plus de 800 000 enfants en classe de 5e, au-delà de les protéger contre les infections liées aux HPV, est de réduire les inégalités d’accès territoriales et sociales à la vaccination.

⁶ https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-prevention-vaccinale/infections-a-papillomavirus/documents/article/influence-des-facteurs-socio-economiques-sur-la-vaccination-contre-les-infections-a-papillomavirus-humain-chez-les-adolescentes-en-france 

LES DONNÉES DE COUVERTURES VACCINALES PAR RÉGION⁷

⁷ https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/526929/3885036?version=2

 

LA VACCINATION EN PRATIQUE

VACCINER SON ENFANT DÈS 11 ANS POUR UNE MEILLEURE EFFICACITÉ DU VACCIN

Pour les filles et garçons, la vaccination est recommandée de 11 à 14 ans avec deux doses réalisées à 6 mois d’intervalle minimum. D’autres vaccins peuvent être administrés en même temps. Aussi, il est possible de profiter du rendez-vous vaccinal contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite, prévu entre 11 et 13 ans, pour réaliser la première dose du vaccin contre les HPV.

La vaccination dès l’âge de 11 ans permet de garantir une meilleure réponse du vaccin (meilleure réponse immunitaire).

Entre 15 et 19 ans, un rattrapage est possible pour les non-vaccinés. Dans ce cas, 3 doses seront nécessaires.

Le respect du schéma vaccinal, que l’enfant soit vacciné entre 11 et 14 ans ou en rattrapage, est nécessaire pour garantir l’efficacité de la vaccination. Il est également important qu’elle soit réalisée avant toute exposition à l’infection.

Enfin, la vaccination est recommandée plus tôt, dès l’âge de 9 ans, pour les enfants en attente de greffe ou qui ont été greffés d’un organe et pour les enfants ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques (greffe de moelle osseuse). Le rattrapage est également possible jusqu’à l’âge de 19 ans révolus.
 

COMMENT FAIRE VACCINER SON ENFANT ?

Renforcer la protection contre les HPV pour l’ensemble des enfants passe par un accès facilité à la vaccination. Aujourd’hui, plusieurs professionnels de santé sont habilités à administrer le vaccin.

Ainsi, en complément de la vaccination proposée au collège, les parents peuvent s’adresser à un médecin généraliste ou à un pédiatre, à un infirmier, une sage-femme, ou un pharmacien.

Les parents peuvent également se rendre dans un centre de vaccination (dont la liste est publiée sur les sites de l’ARS et de Sante.fr).

 

COMBIEN COÛTE LA VACCINATION CONTRE LES HPV ?

Chaque dose de vaccin est prise en charge à 65 % par la caisse d’assurance maladie. Le reste est généralement pris en charge par les complémentaires (mutuelles...). Pour les personnes qui bénéficient de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) et de l’aide médicale d’État, il n’y a pas d’avance de frais.

Dans les centres de vaccination qui proposent le vaccin, la prise en charge est de 100 % (sans avance de frais).

Et désormais, la vaccination est aussi proposée gratuitement, après accord des parents, aux 800 000 collégiens en classe de 5e.

 

 

FAIRE VACCINER SON ENFANT CONTRE LES HPV AU COLLÈGE

LA CAMPAGNE DE VACCINATION AU COLLÈGE EN PRATIQUE

La campagne de vaccination se déroulera dans les établissements scolaires (tous les collèges publics et collèges privés sous contrat volontaires). Ils accueilleront les équipes mobiles issues notamment des centres de vaccination. Composées de professionnels qualifiés et équipés, elles seront en charge de la vaccination des collégiens.

Pour réaliser un schéma vaccinal complet de 2 doses (à 6 mois d’intervalle au minimum), nécessaires à l’efficacité du vaccin, la première dose est proposée entre octobre et décembre. La seconde dose avant fin juin 2024. Le calendrier de mise en place est organisé au niveau régional par l’ARS et le rectorat.
 

L’AUTORISATION DES PARENTS : UN PRÉALABLE À LA VACCINATION

La vaccination contre les HPV au collège ne pourra être réalisée qu’avec l’autorisation des parents⁸. Ils ont reçu au préalable une information sur ses enjeux pour la santé de leur(s) enfant(s).

Courant septembre, un kit a été remis aux parents par l’intermédiaire de l’établissement scolaire.
Celui-ci contient :
- un document d’information expliquant la démarche;

- un dépliant permettant d’exposer aux parents les enjeux de cette vaccination et son importance pour la santé de leur(s) enfant(s) et les orientant vers des sources d’information complémentaires;
- une autorisation de vaccination à signer par les parents;

- une enveloppe de retour pour l’autorisation parentale à remettre à l’établissement scolaire.

Lors de la vaccination, l’enfant devra impérativement être muni de son carnet de santé. Il pourra être fourni dans une enveloppe pour préserver la confidentialité. Le professionnel de santé vérifiera systématiquement la partie vaccination du carnet pour valider l’indication de la vaccination de l’enfant ou s’assurer qu’il n’existe pas de contre- indications. Sans ces informations, la vaccination ne pourra se faire.

⁸ La signature des deux parents est requise. Dans la cadre d’une autorité parentale exercée par un seul parent, sa signature sera la seule nécessaire.

Pourquoi faire vacciner mon enfant ?

Aujourd’hui, la vaccination contre les HPV prévient jusqu’à 90 % des infections HPV à l’origine des cancers.

Elle est recommandée pour les filles et les garçons contre :

  • les lésions précancéreuses et/ou les cancers du col de l‘utérus, de la vulve, du vagin et de l‘anus ;
  • les lésions bénignes, mais douloureuses, qui apparaissent sur la peau ou les muqueuses de l’anus et de la région génitale (verrues anogénitales).

 

Quand faire vacciner mon enfant ?

Faire vacciner son enfant dès 11 ans, c’est garantir une plus grande efficacité du vaccin.

Mon enfant a :

  • entre 11 et 14 ans : seules deux doses sont nécessaires ;
  • entre 15 et 19 ans (rattrapage) : trois doses sont nécessaires.

Bon à savoir : profitez du rendez-vous vaccinal pour le rappel dTcaP*, prévu entre 11 et 13 ans, pour réaliser en même temps une des doses du vaccin contre les HPV.

*Vaccin contre la diphtérie (D), le tétanos (T), la coqueluche acellulaire (Ca) et la poliomyélite (P).

 

Comment faire vacciner mon enfant ? 

Pour les filles comme pour les garçons, je m'adresse à : 

  • un médecin ; 
  • un pharmacien ; 
  • une sage-femme ; 
  • un infirmier ; 
  • un service de vaccination municipal ou départemental ((renseignez-vous auprès de votre mairie ou du conseil départemental).

 

Combien coûte la vaccination contre les HPV ?

  • Chaque dose de vaccin est prise en charge à 65 % par votre caisse d’assurance maladie. Le reste est généralement remboursé par les complémentaires (mutuelle...).

 

  • La vaccination peut être gratuite dans certains centres de vaccination, municipaux ou départementaux.
  • Pour les personnes qui bénéficient de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) et de l’aide médicale d’État, il n’y a rien à payer.